Avoir des animaux de compagnie chez soi, ce sont des moments de galère et des moments de joie.
Vous les détestez quand ils font leurs besoins sur la table du salon, tombent malades la veille de vos examens ou griffent votre enfant au visage.
Mais lorsque vous vous sentez seul ou angoissé, vous êtes ravi de vous blottir contre votre boule de poil, de lui parler et de recevoir une écoute et une affection inconditionnelle.
Sans compter que se promener dans la rue avec un petit chien tout mignon est l’une des meilleures techniques de drague pour les hommes et l’un des meilleurs moyens de se faire des amies pour les mamies.
Une étude montre que les propriétaires de chiens ont 86% de chances de plus que les autres de tisser de nouveaux liens avec leurs voisins.
Tout le monde (ou presque) aime les animaux.
Ils sont une bonne manière de briser la glace.
Mais ils sont bien plus encore.
Avoir des animaux de compagnie aurait un effet bénéfique à la fois sur notre moral et notre santé.
Les animaux de compagnie, c’est bon pour le moral
D’un point de vue psychologique, les animaux de compagnie peuvent s’avérer être d’excellents thérapeutes.
Les caresses augmentent la sécrétion de dopamine, à la fois chez l’animal et chez l’homme.
La dopamine, c’est l’hormone du bien-être.
C’est un calmant naturel que l’on produit lorsque l’on se sent bien, et c’est le meilleur remède naturel contre la dépression.
Mais nos compagnons ont aussi un impact sur l’amour-propre.
L’affection inconditionnelle qu’offrent les animaux de compagnie (principalement les bêtes à poil) est une aubaine pour booster l’estime que vous avez de vous-même.
Vos animaux de compagnie vous aiment tel que vous êtes. Ils se moquent que vous ayez grossi, que vous vous plaigniez tout le temps ou que vous soyez ronchon le matin.
Ils vous admirent pour ce que vous faites le mieux, leur donner de l’affection (et à manger, soyons francs).
Nos boules de poils sont un antistress très puissant permettant d’améliorer notre humeur de manière durable, et ils sont surtout très drôles.
Regarder des vidéos de chatons en difficulté sur YouTube est d’ailleurs un antidépresseur très prisé des internautes cafardeux.
Les animaux accompagnent le développement de vos enfants
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi les classes du primaire étaient souvent habitées par hamster, un cochon d’Inde ou un lapin ?
Parce que ces derniers ont un effet bénéfique sur le développement de l’enfant.
Outre le fait que l’animal peut jouer un rôle d’objet transitionnel (une sorte de doudou sur pattes), il permet surtout à l’enfant de se responsabiliser, d’apprendre à s’autonomiser.
Contrairement au rapport que l’enfant entretient généralement avec les adultes, les rôles ici sont inversés.
L’animal est dépendant de l’enfant qui s’en occupe.
Il a besoin de lui pour se nourrir, pour être sûr d’avoir suffisamment à boire, pour changer sa litière et pour se sentir protégé.
Les animaux de compagnie sont des thérapeutes
Le chien est le meilleur ami de l’homme.
Il peut également en être le meilleur aide-soignant.
Les chiens guides en sont une bonne illustration.
La confiance parfaite qui règne entre l’animal et son maître permet à ce dernier de déléguer sa vue et bien souvent sa sécurité.
Mais les animaux ont bien d’autres qualités de thérapeutes.
Ils sont notamment une bénédiction pour les personnes autistes ou atteintes de la maladie d’Alzheimer, car ils stimulent les interactions d’une manière différente d’un être humain (un parent, un proche ou une infirmière par exemple).
Les chevaux sont également très utilisés pour travailler sur le développement des personnes autistes, mais aussi des patients atteints de troubles neuromoteurs comme la sclérose en plaques. C’est ce que l’on appelle l’hippothérapie (ou équithérapie).
Ce type de thérapies permet d’améliorer la communication et la prise de conscience de son corps.
Avoir un animal vous maintient en activité
Plusieurs études ont démontré une diminution des risques d’obésité chez les propriétaires de chiens.
Pourquoi ? Parce qu’il faut sortir régulièrement votre compagnon pour qu’il fasse ses besoins, qu’il joue et se dégourdisse les jambes.
Certes, avoir un chat ou un hamster vous donne moins d’opportunités de gambader en forêt qu’avec un chien ou un poney, mais cela vous demande toutefois d’être proactif, de vous en occuper, de le nourrir, de le nettoyer…
C’est d’ailleurs un très bon moyen de maintenir les personnes âgées en forme, non seulement en leur donnant des tâches régulières et utiles, un rôle par rapport à leurs animaux de compagnie, mais aussi en les forçant à se déplacer.
Certaines maisons de retraite ont introduit des animaux de compagnie dans leurs murs. La plupart enregistrent une baisse de la consommation de médicaments !
Mes matous bons pour ma toux
Outre le fait que vos animaux de compagnie vous forcent à faire des efforts même quand vous avez la flemme, ils ont bien d’autres vertus médicales mises en valeur par différentes études scientifiques.
Les chats et les chiens ont par exemple le don d’aider les enfants à développer leur système immunitaire et à prévenir les allergies.
Ils ont également le pouvoir de repousser les infections respiratoires et de limiter les infections de l’oreille telles que l’otite.
Et ces bénéfices ne se limitent pas aux enfants.
Les ronronnements du chat par exemple, réduisent le stress et la tension sanguine.
Selon une étude de l’université du Minnesota réalisée en 2008, les personnes ayant un chat chez elles encourent 30% de risque en moins d’avoir une crise cardiaque.
Une autre étude met l’accent sur la diminution des risques de mourir d’un accident cardiovasculaire.
Oubliez les médocs, adoptez un matou !
N’oubliez pas vos amis les humains
Certes dans « animaux de compagnie », il y a « compagnie ».
Avoir en rentrant chez soi une boule de poil qui nous attend en remuant la queue ou en ronronnant, c’est très réconfortant et ça permet surtout de lutter contre la solitude.
Mais n’oubliez pas une chose : si votre chat ronronne toujours autant alors que vous lui racontez pour la vingt-cinquième fois à quel point votre chef est un abruti, c’est parce qu’il ne vous comprend pas et qu’il s’en fiche pas mal.
Certes des interactions très fortes peuvent se créer entre les humains et certains animaux, mais nous avons tendance à surinterpréter leurs réactions et à les considérer comme s’il s’agissait de comportements humains.
Avoir des animaux de compagnie a des effets très bénéfiques à la fois sur le moral et sur la santé, mais ne tombez pas dans le piège consistant à remplacer les relations humaines par vos animaux de compagnie.
Vous risqueriez de finir comme la femme aux chats des Simpson, aigrie, asociale, et incapable de communiquer…
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