Le bilinguisme c’est l’avenir!
Dans un monde de plus en plus globalisé, être bilingue ou tenter de le devenir devient un atout précieux.
Il est donc important d’apprendre de nouvelles langues et surtout de ne pas empêcher quiconque de découvrir ou de pratiquer l’une de ses langues maternelles.
Le bilinguisme permet de trouver du travail
En période de crise, le fait de parler plusieurs langues est un atout indéniable.
Tout d’abord parce que cela vous permet de travailler dans des entreprises qui opèrent à l’international et d’augmenter vos chances à l’étranger, mais pas uniquement.
Même au sein d’un pays ou d’une communauté linguistique, le fait de parler plusieurs langues est souvent bien vu par les recruteurs.
C’est un signe pour eux d’une plus grande ouverture d’esprit et d’une capacité supérieure d’adaptation.
De plus, avec l’évolution que vit le monde du travail à l’échelle planétaire, le fait de parler plusieurs langues va vite devenir un atout, voire même un besoin.
Alors que le travail s’automatise de plus en plus et que les emplois physiques sont remplacés progressivement par des emplois de support, mettant en avant l’intelligence sociale, le dialogue et la parole, le développement d’Internet et du télétravail crée peu à peu un marché du travail mondialisé, globalisé, détaché de toute considération géographique.
Dans ce contexte, nous voyons peu à peu se former dans le secteur des services des marchés linguistiques plutôt que nationaux.
Dans quelques années, nous ferons appel à un comptable, un avocat, un professeur, un conseiller clientèle, voire même à un médecin, sans le rencontrer physiquement, par le biais d’Internet, et cela où qu’il se trouve.
Ce qui fera la différence pour exercer un emploi ne sera alors plus le pays dans lequel nous nous trouvons ni notre nationalité, mais les langues dans lesquelles nous serons capables de travailler.
Le bilinguisme sera alors un atout pour conquérir de nouveaux marchés et saisir de nouvelles opportunités.
Le bilinguisme est une forme d’intelligence
Parler deux langues ou plus, surtout si on les a apprises dès le plus jeune âge, modifie notre manière de penser en profondeur.
Une langue ne peut pas se résumer à une suite de définitions enfermées dans un dictionnaire.
Apprendre une nouvelle langue, c’est comme apprendre à vivre à nouveau. La grammaire, l’étymologie, les formulations et expressions sont le reflet d’une culture, d’une histoire et surtout d’une manière de penser le monde.
Le bilinguisme demande un travail intellectuel bien plus important, puisqu’il nous oblige à réfléchir avec deux cadres, de penser le monde avec deux regards différents.
Cela est d’autant plus vrai lorsque l’on évolue avec deux langues très éloignées, ayant des grammaires et même des systèmes d’écriture différents.
Cet exercice quotidien qu’effectuent les personnes bilingues ou polyglottes leur apprend très tôt à adapter leur manière de penser, à changer de cadre de référence.
L’exercice est d’autant plus aisé qu’on le répète.
Autrement dit, plus on maîtrise de langues, plus il est facile d’en apprendre de nouvelles.
Une qualité indéniable dans un monde en constante évolution !
Le bilinguisme permet d’être mieux informé
Le bilinguisme offre plusieurs moyens d’appréhender le monde qui nous entoure, mais il nous fournit surtout une multiplicité de sources d’informations.
Lire dans plusieurs langues les actualités ou de la littérature permet d’avoir des points de vue très différents sur bien des sujets.
La manière dont est commentée l’actualité géopolitique par les médias russes, dont est vue l’économie par les Anglo-saxons, dont est analysé l’art en Chine ou dont sont traitées les sciences sociales en Amérique latine est pleine d’enseignements.
La langue est le support de la culture
Si une langue est façonnée par l’histoire et constitue une grille de lecture du monde qui nous entoure, c’est parce qu’elle est le support de la culture.
Cela ne veut pas dire que la culture ne passe que par la langue ni que les personnes ayant la même langue ont fatalement la même culture.
Mais apprendre les langues de ses parents, voire de ses grands-parents, permet de mieux fixer leur bagage culturel, de mieux se l’approprier, de mieux s’enraciner.
Contrairement à ce qui est souvent dit, le fait de n’apprendre qu’une langue et d’occulter celle de l’un de ses parents n’aide pas à l’intégration ni à l’assimilation.
Bien au contraire. Faire disparaître une langue ne fait pas disparaître la culture qui la sous-tendait.
Cela supprime juste les grilles de lecture que l’enfant pouvait en avoir.
Il fantasme alors une culture qu’il ne comprend pas et qu’il s’approprie de manière erronée.
La plupart des djihadistes venus d’Europe par exemple ne parlent pas ou très mal l’arabe.
C’est en partie cette méconnaissance de la langue qui leur donne une vision totalement erronée de la culture de leurs parents ou d’une religion de laquelle ils se réclament.
Apprendre les langues de ses ancêtres est donc important pour la construction psychique d’un enfant.
Le bilinguisme permet de s’adapter lorsque l’on migre
De la même manière, lorsque l’on part vivre à l’étranger, apprendre la langue de notre nouveau pays est essentiel pour mieux comprendre sa culture, ses codes, et s’y intégrer le plus possible et de sortir des sentiers battus.
Lorsque l’on s’installe dans un pays dont la langue la plus parlée n’est pas la nôtre, il est plus difficile de se construire un réseau social.
Plus vous parlez de langues différentes, plus vous aurez de chances de faire des rencontres et de créer des liens.
Pour les enfants d’expatriés, il est important d’évoluer directement dans plusieurs langues différentes.
Dans beaucoup de pays, ces derniers suivent un enseignement en anglais dans des écoles internationales ou étudient dans la langue de leur pays d’accueil.
Ces immersions linguistiques sont une richesse, mais ne doivent pas dispenser ces enfants d’apprendre les langues maternelles de leurs deux parents et de communiquer avec eux dans ces langues, sous peine de créer plus tard des crispations identitaires.
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