« Charité bien ordonnée commence par soi-même »… Vous avez sans doute déjà entendu ce proverbe quelque part.
Et si c’était vrai ? Et si les clés du bonheur et de la réussite reposaient sur notre capacité à croire en nous-mêmes ?
C’est une question que tout le monde se pose : la détermination et la considération personnelle sont-elles vraiment des moteurs conduisant à l’épanouissement et au bien-être ?
Voilà une réflexion qui mérite d’être menée. Voire mieux, d’être mise à l’épreuve de notre réalité quotidienne.
Tout le monde cherche perpétuellement à s’améliorer, à prouver sa valeur et à se convaincre que tous ses désirs peuvent devenir réalité, à condition de s’en donner les moyens.
Il semblerait alors que la meilleure solution pour voir ces objectifs se réaliser soit de positiver, de créer les conditions favorisant l’apparition de la satisfaction personnelle.
Bon, c’est bien joli tout ça, mais comment faire pour se traiter soi-même comme on le mérite ?
Commencez par vous demander : comment positiver va changer ma vie ?
Les pensées positives ne sont pas réservées aux moines bouddhistes en toge colorée, affrontant leur destin avec un flegme absolu, méditant pour se rapprocher chaque jour de l’illumination.
Avoir des pensées positives, c’est un état d’esprit que chacun peut développer à son niveau pour braver au mieux les épreuves qui accidentent son quotidien.
1. Positiver en se donnant la chance d’apprendre un peu chaque jour
Un poil de culture générale ne fait jamais de mal ! Considérez-vous comme une entreprise ou un programme informatique.
Chaque capacité ou information supplémentaire acquise est un plus, un investissement sur le long terme.
Le savoir est une richesse incommensurable, c’est un fait.
Plus nous emmagasinons, plus notre valeur intrinsèque augmente, boostant ainsi radicalement notre confiance en nous.
Qui ne s’est jamais retrouvé au beau milieu d’une conversation à laquelle il aurait aimé vouloir participer, mais dont malheureusement il ne maîtrisait pas réellement le sujet ?
Voici une petite astuce toute simple permettant une meilleure appréhension de son environnement : Chaque matin, en vous réveillant, prenez un quart d’heure pour vous perfectionner dans un domaine précis.
Ouvrez un livre, surfez sur le net ou regardez la télévision si vous le voulez.
Le tout est de bien cibler votre thème. Il existe tout un tas d’experts ou d’émissions spécialisées dont le but est justement de diffuser du savoir.
C’est peut-être moins divertissant qu’un épisode de « How I met your mother », mais cela aura le mérite de vous apporter quelque chose de concret.
De quoi commencer la journée du bon pied et se dire qu’on est un peu plus cultivé qu’hier et certainement moins que demain.
Bref, une première étape vers le positivisme, cet état d’esprit qui vous aidera à vous épanouir dans votre vie quotidienne.
2. Tout n’est pas blanc ou noir
Avoir des pensées positives, c’est en quelque sorte voir le verre d’eau à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
Il n’y a pas de vie objectivement plus heureuse qu’une autre. Tout est question de ressenti.
Et chaque événement de votre vie pourra être interprété comme une chance ou un malheur.
Si par exemple vous avez un accrochage avec votre voiture qui abîme celle-ci et vous met en retard, comment allez-vous réagir ?
La majeure partie des gens se sentiront stressés, agacés, voire choqués par cet accident.
Beaucoup le percevront de manière négative puisqu’il n’était pas désiré.
Personne ne veut avoir un accident de voiture… En réalité, on pourrait voir les choses d’un point de vue différent.
La personne ayant des pensées positives se réjouira de ne pas être blessée, d’avoir pensé à mettre sa ceinture de sécurité ou d’avoir souscrit à une bonne assurance alors que celle qui broie du noir se plaindra de devoir faire un constat ou du fait qu’elle est en retard au travail.
Tout événement perçu comme négatif peut avoir quelques côtés positifs.
Il n’est pas question d’occulter ce qui nous chagrine, mais de ne pas se focaliser uniquement dessus.
Perdre son emploi par exemple est souvent vécu comme une tragédie, mais c’est aussi l’occasion de se réorienter professionnellement, de se lancer dans des projets que l’on n’avait jamais osé concrétiser.
3. Voir le bon côté des choses au quotidien
Et il n’y a pas que dans les situations dramatiques qu’il ne faut pas tout voir en noir. Dans vos petits tracas quotidiens aussi.
Souvenez-vous lorsque vous étiez enfant.
La rentrée des classes n’était pas si horrible qu’elle l’est dans le monde des adultes.
Pourquoi ? Parce que l’enfant ne voit pas le monde avec les mêmes yeux.
Il est souvent beaucoup plus optimiste que l’adulte et même plus que l’adolescent.
La rentrée des classes, c’est certes se lever tôt pour étudier, mais c’est aussi l’occasion d’acheter un nouvel agenda, de retrouver ses amis, de s’en faire de nouveaux, de découvrir un nouveau programme, une nouvelle salle de classe, de nouveaux enseignants.
Vous aussi vous pouvez regarder le monde avec des yeux d’enfant.
Aller au travail le matin, c’est certes le cri strident du réveil, l’attente du métro en retard par 10 degrés sur un quai qui sent l’urine et le stress de ne pas atteindre ses objectifs.
Mais c’est aussi le plaisir de prendre un petit déjeuner en musique, de faire des mots croisés sur le trajet et de retrouver ses collègues préférés à la machine à café.
Tout est question de point de vue.
4. Penser aux solutions plutôt qu’aux problèmes
Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions.
Le meilleur moyen d’avoir une vie triste et peu épanouissante, c’est de s’apitoyer sur son sort, d’estimer qu’on n’a pas de chance ou de rejeter la faute sur les autres, sur la politique, sur la météo ou sur son patron.
Les personnes qui ont des pensées positives sont dans l’action.
Lorsque leur métro est bloqué, elles marchent jusqu’à la prochaine station.
Lorsqu’elles s’ennuient au travail, elles commencent à chercher quel autre métier leur plairait.
Lorsqu’elles manquent d’argent, elles révisent leur budget.
Elles cherchent des solutions plutôt que de voir des difficultés.
Il ne s’agit pas d’occulter les problèmes, mais de les considérer comme des épreuves surmontables et de se concentrer sur la manière de les régler plutôt que sur la gêne occasionnée.
5. Positiver en trouvant votre motivation dans le dédain
Beaucoup de personnes font souvent face à des critiques sévères.
Toujours difficiles à encaisser, vous ne devez pas vous laisser briser par ce qu’il faut considérer avec le recul, comme des attaques gratuites.
Votre environnement est ainsi fait que vous ne pouvez pas plaire à tout le monde.
Après tout, on est toujours « le con de quelqu’un d’autre ».
Ceci étant dit, les comportements des autres individus évoluant dans votre sphère sociale ne doivent ni ne peuvent entamer votre confiance en vous ou remettre en question votre manière d’être.
Si les critiques constructives peuvent être analysées et incorporées à vos raisonnements quant à la construction de votre personnalité, vous ne pouvez jamais laisser une personne extérieure vous atteindre par son seul jugement qui n’a objectivement aucune légitimité.
C’est aussi ça, le positivisme : être capable de ne pas s’arrêter ou se laisser démolir par des paroles ou des actes dirigés contre nous.
Vous devez vous accorder la crédibilité que vous méritez, quoi qu’en pensent les autres.
6. Positiver, c’est aussi relativiser
À moins que vous ne soyez la personne la plus malheureuse sur cette planète surpeuplée, dites-vous que les choses pourraient toujours être pire.
Vous êtes en retard au boulot ? Pensez que des millions de chômeurs aimeraient être à votre place.
Vous avez claqué la porte en laissant la clé à l’intérieur ? Dites-vous que beaucoup de gens rêveraient d’avoir un toit.
Vous aimeriez aller au restaurant, mais votre budget est trop serré ? Pensez que beaucoup de personnes ne mangent pas à leur faim.
L’exercice est certes quelque peu cynique, mais il vous permet de remettre vos problèmes à leur place.
L’objectif n’est pas de culpabiliser ou d’avoir honte de votre condition privilégiée, mais d’en prendre conscience afin de considérer toutes les facettes positives de votre vie.
Le monde est truffé d’injustices dont vous n’êtes peut-être pas le plus grand perdant.
7. Positiver en accordant de l’importance aux détails
Quand on y réfléchit, le bonheur, c’est un bien grand mot.
Mais que définit-il ? Le fait d’avoir une maison, un chien et deux enfants ? Une voiture de luxe ? Des amis par centaines ? Le débat est ouvert…
Pour ma part, je le considère comme une satisfaction, aussi courte et inconsistante soit-elle.
Manger une pâtisserie me rend heureux. Me recoucher après que mon réveil ait sonné me rend heureux. La léchouille que mon chien me fait avant d’aller se nicher dans son coin me rend heureux.
La tendance actuelle est à l’exagération, à la recherche de la perfection et du « toujours plus »… Et si le vrai bonheur n’était fait que de petits instants magiques ? Une succession de sentiments positifs furtifs aussi vite disparus que matérialisés?
C’est ce que je me dis, chaque jour. J’ai peut-être tord, mais cela permet incontestablement de voir la vie autrement et de trouver de la satisfaction là où certains ne verraient que banalité…
Chaque détail d’une vie compte, c’est la manière de les percevoir qui fait évoluer votre état d’esprit.
8. Prendre note de ce qui est agréable
Sauf exception, il n’y a pas une vie qui soit plus heureuse ou chanceuse que les autres.
Ce qui ensoleille votre journée, c’est surtout l’attention que vous porterez aux choses positives et négatives qui rythment votre quotidien et à l’équilibre que vous saurez maintenir ou non entre les deux.
Pour développer ces pensées positives, vous pouvez faire un petit exercice au quotidien : chaque jour, notez dans un carnet ou ressassez dans votre tête trois choses positives qui vous sont arrivées.
Il peut s’agir du sourire d’un inconnu dans le métro, d’une musique que vous avez entendue à la radio ou d’un rayon de soleil qui est venu caresser votre visage pendant que vous preniez votre café.
Ce petit entrainement devrait vous aider à prendre conscience que même lorsque vous pensez passer une journée incroyablement ennuyeuse ou négative.
Il y a tout autour de vous de petits bonheurs qui ne demandent qu’à être cueillis, et auxquels nous ne portons souvent pas assez attention.
9. Lâcher-prise si nécessaire
Si avoir des pensées positives ne suffit pas toujours à régler tous vos problèmes, penser négativement ne les fait pas disparaître pour autant.
Il est donc parfois (pas toujours) judicieux d’apprendre à lâcher prise, à admettre ses limites, à accepter la fatalité « sans en faire tout un fromage », tout simplement parce que ce fromage ne vous est d’aucune aide.
Alors si vous ne voyez pas d’autre issue pour sortir d’une impasse, apprenez à occulter certains problèmes, à vous en accommoder.
Certes vous n’aimez peut-être pas les jours de pluie, mais vous ne pourrez jamais contrôler la météo.
Certes la personne dont vous êtes amoureux(se) ne veut pas de vous, mais vous ne contrôlerez jamais ses sentiments.
Apprenez à occulter les problèmes pour lesquels vous ne trouverez pas de solution pour mieux vous concentrer sur ce qui se passe de positif dans votre vie ou sur ce que vous pouvez changer.
10. Positiver en remettant sa vie en perspective
Croire en son potentiel, c’est aussi se donner l’opportunité de réaliser que notre vie n’est figée ni dans le temps, ni dans l’espace.
Tout peut changer du jour au lendemain.
Une idée ou une rencontre peuvent vous faire évoluer, au point de vous retrouver dans des situations que vous n’auriez jamais cru pouvoir rencontrer.
La routine n’est qu’un voile, une limitation psychologique à laquelle on s’accroche par peur de faire des choix radicaux et de prendre des risques.
Ceci étant établi, on se prend souvent à rêver d’une autre vie, à se demander de quoi notre quotidien serait fait si l’on avait pris des décisions différentes… Dites-vous bien qu’il n’est jamais trop tard pour changer de vie, où que vous soyez et qui que vous soyez et ça, ça n’a pas de prix !
Positiver, c’est se donner les moyens de se pardonner ses erreurs, d’apprendre de ses dernières et de ne pas se laisser tomber soi-même.
Vous êtes votre meilleur ami, n’en doutez pas.
Vous êtes la seule personne au monde capable de définir votre propre bonheur.
Tout est question de perspective. Loin d’être une échappatoire à une existence morose et insipide, cet état d’esprit pose les fondations de l’épanouissement personnel, celui qui vous permettra de ne plus rêver votre vie, mais de vivre vos rêves.
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