La preuve n’est plus à apporter : le domaine relationnel joue un rôle décisif dans le développement d’une vie épanouie et dans l’apparition du bonheur.
Le problème, c’est qu’il est impossible de composer son environnement uniquement de personnes qui nous permettent de renforcer notre confiance en nous.
Non, il nous faut faire avec nos détracteurs, ces personnes qui ne nous souhaitent pas que du bien.
Et c’est là que la définition des relations toxiques prend toute sa dimension : ces dernières sont des échanges, des liens que nous tissons avec des individus qui ont pour désir de nous contrôler, nous manipuler, nous utiliser en profitant de moments de faiblesse ou d’une supposée infériorité.
Parmi les relations toxiques les plus courantes, nous pourrons par exemple citer celles des supérieurs qui harcèlent moralement (voire sexuellement) leurs subordonné(e)s, celles des amants/maîtresses qui profitent d’une faiblesse pour s’engouffrer dans la vie de leurs victimes afin de se jouer d’elles (sur le plan économique et/ou sentimental notamment), ou encore celles des amis qui sont à vos côtés uniquement quand ils ont quelque chose à y gagner.
Ces individus n’ont pas de scrupules et ne pensent que rarement à autre chose que leur propre intérêt.
C’est le genre de personnes prêtes à saboter votre existence pour s’assurer que vous ne connaîtrez pas la réussite.
La raison de leur acharnement ? Souvent inconnue, ce sera à vous de la mettre en évidence, malheureusement.
La partie insidieuse de ce phénomène c’est la difficulté à identifier une relation toxique : il faut en règle générale un certain temps avant de se rendre compte qu’une personne tente de nous discréditer, les failles et attitudes nocives étant bien souvent dissimulées, perverses.
L’article du jour s’apparente à une réflexion, une aide pour ne plus laisser ces relations toxiques vous priver du bonheur que vous méritez.
1. Restez calme et serein
Que vos relations toxiques s’appliquent à votre cercle « d’amis » ou au domaine professionnel, vous devez, après l’avoir identifiée, prendre l’ampleur du phénomène.
Si vous jouez la carte de la confrontation, le conflit aggravé ne pourra être évité. Les personnes à l’origine de relations toxiques ne reconnaissent que rarement leurs intentions et vous tomberez sur un mur.
Le conseil le plus efficace est tout simplement de ne pas entrer dans ce petit jeu, sans quoi votre adversaire tentera par tous les moyens de prouver que vous êtes le fautif afin de vous discréditer aux yeux de votre environnement.
Votre communication (non-verbale comme verbale) se voudra détachée de notions comme l’agressivité ou le reproche.
Votre objectif ? Être inattaquable, démontrer que vous n’avez rien à vous reprocher et que les tentatives de déstabilisation formulées à votre encontre ne vous touchent pas.
Si dialogue il y a, favorisez l’échange intellectuel, démontrant objectivement que vous avez pris conscience de la situation, mais que cette dernière n’impacte en rien votre vie.
Il n’y a rien de pire pour une personne toxique que l’indifférence à son égard.
2. Appuyez-vous l’intelligence émotionnelle
Le conflit frontal ne fera que renforcer votre opposant sur ses positions et enraciner les problèmes plus profondément.
Votre esprit est alors influencé par les enjeux sentimentaux liés à la situation et peut vous amener à traverser des périodes de doute et de stress.
Cela vous poussera à tenter d’apporter des preuves de votre bonne foi et par conséquent à démontrer que vos relations toxiques se basent sur la malhonnêteté d’autrui.
Cet état d’esprit développe une grande animosité et peut faire de votre vie un enfer (notamment si ces relations toxiques ne sont pas évitables : c’est le cas si elles se matérialisent avec des collègues ou votre supérieur).
Votre meilleure arme dans cette situation, est de réfléchir en adoptant la logique de la personne qui tente de vous rabaisser, de remettre en cause votre légitimité.
Vous pourrez ainsi faire l’inventaire des domaines sur lesquels on pourrait vous attaquer, sans laisser vos émotions et votre instinct prendre le contrôle de votre introspection.
Cela pourra certainement vous permettre d’identifier la nature de l’opposition qui a favorisé l’instauration d’un tel contexte.
3. Écartez la notion du « qui a tort qui a raison »
Les relations toxiques naissent souvent de la confrontation de valeurs bien différentes. L’une des personnes favorisant son intérêt privé, prête à tout pour le faire primer sur celui d’autrui, et l’autre utilisée, victime de ce comportement qui tente de justifier qu’elle ne mérite pas le sort qu’on lui réserve.
En voulant démontrer que la relation toxique s’appuie sur des arguments erronés, vous vous placez directement en position de juge et partie. Ce qui évidemment, ne favorise pas la résolution du conflit.
Aussi difficile que cela soit, il faut donc se désolidariser de l’idée de jugement, d’opposition. Le but étant simple : créer un rapport gagnant-gagnant pour apaiser les tensions.
J’ai personnellement connu une relation toxique avec une collègue. C’était ma formatrice, à l’époque où je travaillais dans la fonction publique.
Elle a commencé par littéralement m’apprendre à faire des erreurs (à mon insu évidemment), afin de faire diminuer ma légitimité et ma crédibilité auprès de notre responsable.
Ensuite, elle s’est assurée de me construire une réputation de voleur.
À mon retour de congés, tout le monde me regardait de travers : elle avait fait courir le bruit que je restais plus longtemps après les heures de bureau pour faire le tour des tables de l’open-space afin de récupérer ce que les gens pouvaient oublier (ce qui était absolument faux, évidemment)…
La situation a été montée en épingle et de nombreuses confrontations ont eu lieu.
Et puis un jour, quelqu’un m’a confié la raison de son comportement : je venais d’arriver et j’étais mieux payé qu’elle alors qu’elle avait bien plus d’ancienneté…
J’ai compris son aigreur et j’ai commencé à réaliser que je devais me sortir de cette relation toxique. J’ai arrêté de me défendre.
Je l’ai laissée faire courir des bruits de couloir et j’ai simplement continué mon travail, le plus professionnellement possible, sans jamais l’incriminer.
J’ai remis en question la notion de tort, après tout elle avait le droit de ne pas m’apprécier, même si sa manière de faire était extrême.
Bilan ? Tous mes collègues se sont rapidement aperçus que cette personne tentait d’établir des relations toxiques pour se faire bien voir.
Elle a même été convoquée par la direction et est passée à deux doigts du licenciement.
Pour conclure sur les relations toxiques, j’aimerais insister sur la notion de compromis. S’il peut paraître difficile de pactiser avec le diable, rien ne vous empêche de vous ériger vous-même en tant que médiateur.
Comment ? En refusant d’entrer dans la logique des relations toxiques. Éloignez-vous de la personne qui vous nuit, au moins psychiquement.
Les actions destructrices des autres membres de votre environnement ne doivent pas remettre en cause votre respect à leur égard.
Rien ne sert de prouver que vous avez raison ou de démontrer la nature d’une relation toxique. Elle sera mise à jour d’elle-même, grâce à votre décision de rester droit dans vos bottes et de comprendre la mentalité de votre opposant.
Et vous, avez-vous déjà connu ce genre de situation ? Vivez-vous une relation toxique en ce moment même ? Vos commentaires aideront certainement les lecteurs à mieux appréhender ce phénomène, alors n’hésitez pas à partager vos expériences !
À bientôt !
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