Nos prises de décisions quotidiennes, quel que soit le domaine qu’elles affectent, sont le fruit d’une réflexion dans un cadre délimité.
Et si notre libre arbitre et notre raison sont les principaux moteurs de cette introspection, les valeurs diffusées dans notre environnement et la manière dont nous les avons assimilées influencent aussi nos choix.
Parmi ces valeurs, certaines représentent de véritables freins à notre prise de décisions et à notre capacité à prendre des initiatives : c’est notamment le cas de la peur du risque.
La plupart du temps, nous pensons d’abord aux éventuelles conséquences d’une prise de décisions erronées, incohérentes, avant même de pouvoir appréhender les bénéfices potentiels ou l’apport engendré par une nouvelle expérience, en termes d’épanouissement ou de possibilités de changer de vie.
Voici donc quelques conseils pratiques, pour que votre prise de décisions ne soit plus jamais un calvaire tiraillant votre esprit et une source de stress.
1. Définissez un objectif clair et déterminé
Avant toute prise de décisions, il est bien évident que votre but principal doit être mis en relief.
Que cherchez-vous à atteindre ? Le choix que vous hésitez à formuler entre-t-il concrètement dans la réalisation de votre projet ?
Si le risque peut être ignoré, votre priorité doit toujours résider dans la définition d’une finalité unique et précise.
Vous ne pouvez pas vous permettre de vous éparpiller, sous peine de voir votre prise des décisions ralentir la concrétisation de la satisfaction qui récompense la réalisation d’un de vos objectifs.
Autant que possible, essayez alors de décomposer vos tâches afin de ne pas vous focaliser sur l’ampleur du travail à fournir.
Cette parcellisation permettra de ne jamais vous éloigner de la tâche globale.
Ainsi, toutes vos prises de décisions, même minimes, tireront dans le même sens.
2. Portez votre attention sur le voyage plus que sur votre destination
Pour que vos décisions prennent toute leur ampleur et leur légitimité, focalisez-vous sur l’expérience qu’elles vous permettent d’appréhender plutôt que sur la pression du résultat.
En vous concentrant uniquement sur une vision à moyen ou long terme, vous perdrez en motivation et en efficacité, en ce que vos décisions ne sembleront pas toutes vous donner les moyens d’avancer dans la direction souhaitée.
Posez-vous la question suivante : quels sont les éléments matériels dont vous disposez pour réaliser cet objectif ?
Cela vous permettra d’identifier les connaissances dont vous disposez déjà (vous seriez d’ailleurs surpris de réaliser leur importance) et les lacunes que vous devrez combler par des recherches, afin d’améliorer vos chances d’effectivement prendre de bonnes décisions.
3. Questionnez toujours votre environnement
Ne s’intéresser qu’aux croyances diffusées par votre environnement ou aux avis extérieurs pour prendre une décision peut fortement remettre en cause votre choix.
En effet, rien ne vous assure que votre cas particulier ne fera pas exception.
Souvenez-vous que les vérités universelles ne sont pas légion et que chaque personne qui vous donne un conseil est influencée par sa propre expérience, sa manière de voir les choses.
Nombreuses sont les personnes qui prennent de mauvaises décisions simplement par peur de questionner l’opinion collective ou d’être soumises aux jugements d’autrui sans réellement remettre les choses dans leur contexte.
Quel que soit le registre de votre décision et le domaine qu’elle pourrait affecter, vous ne pouvez donc pas vous baser uniquement sur des conseils ou des opinions qui émanent de votre environnement.
Cela remettrait en cause l’objectivité de votre réflexion.
4. Ne limitez pas vos options
Une décision naît d’une réflexion.
Pour que cette dernière soit objective, il va falloir éviter d’occulter l’éventail des possibilités qui s’offrent à vous.
Même si certaines alternatives semblent vous rebuter au premier abord, elles ne peuvent être ignorées.
Plus vos options sont nombreuses, plus votre raisonnement sera affiné, riche, solide.
Votre propre point de vue sur ces différentes alternatives importe peu.
C’est en fait leur mise en rapport avec votre objectif qui déterminera laquelle de ces options est la plus rationnelle et bénéfique dans votre situation.
Chaque piste doit être explorée, étudiée, aussi bien dans sa matérialisation que dans ses retombées.
C’est en agissant de la sorte que vous arriverez parfois à des conclusions qui diffèrent de vos préconçus, mais en qui en seront justement libérées.
La formulation d’un choix et la prise de décisions ne sont jamais des éléments neutres.
Par conséquent, votre état psychique est affecté par ce processus. De mauvaises décisions ralentissent l’apparition du bonheur.
Votre meilleure arme pour apaiser votre esprit et limiter vos doutes est donc le développement de l’objectivité, mais aussi l’adoption de la tolérance personnelle permettant la remise en cause de l’importance d’un éventuel échec.
Qu’en est-il pour vous ? Comment opérez-vous votre prise de décisions ? Vos commentaires sont les bienvenus !
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