Prendre des risques : la prochaine étape de notre développement personnel ?

« C’est quand une personne ose prendre des risques et s’impliquer personnellement qu’elle peut grandir et évoluer », disait Herbert Otto, écrivain allemand.

Encore une fois, la citation du jour montre toute la complexité et la portée d’un domaine inhérent au développement personnel de l’individu.

Par nature, nous cherchons la stabilité, la sécurité.

La routine est certes pesante sur le long terme, mais elles ont le mérite de nous permettre de nous sentir protégés, à l’abri de tout événement déstabilisant ou de remises en question trop importantes.

Dans un sens, le changement, le besoin d’amélioration individuel est contradictoire en ce que l’inconnu fait peur, alors même que ces derniers sont les fondements de notre apprentissage de la vie.

Sortir de sa zone de confort n’est jamais évident, c’est une certitude.

Postuler pour un nouvel emploi, décider de tout plaquer du jour au lendemain, de déménager loin, de faire un enfant… autant de décisions qui troublent l’individu, le mettant face à ses choix, ses craintes et au questionnement entourant son potentiel intrinsèque.

Nous connaissons cependant tous la règle du jeu : si nous refusons de braver des risques calculés, nous ne pourrons que difficilement atteindre nos objectifs, surtout si ces derniers sont élevés.

L’article du jour a donc une visée très simple.

Il nous faut ensemble faire un examen sur ce que signifie le fait de prendre des risques, dans le but de déconstruire les barrières qui nous empêchent de profiter des opportunités qui se présentent à nous.

1. Le risque : une définition discutable

Lorsqu’il s’agit de prendre d’importantes décisions, notre inconscient érige un bouclier, une protection faite de doutes et de croyances, nous poussant à biaiser notre analyse de la situation.

D’une manière rationnelle, on pourrait en effet penser que le fait de prendre des risques entraîne nécessairement une plus-value, un enrichissement qui ne saurait être à notre désavantage.

Pourtant, et alors même que la possibilité de rationaliser nos pensées nous est offerte, nous avons tendance à nous focaliser sur l’éventualité de l’insuccès.

Dans l’esprit humain, le risque est largement perçu comme un facteur de troubles.

C’est la peur de l’échec qui semble porter la signification du mécanisme tout entier.

Pourtant, en y réfléchissant bien, on peut tout à fait faire évoluer notre perception de la prise de risques.

Là où beaucoup s’attachent à constater l’ampleur d’une tâche à accomplir, nous pourrons mettre en exergue la chance qui nous est offerte de faire de nouvelles expériences ou encore l’excitation provoquée par de nouvelles expériences.

Prendre des risques, quel que soit le contexte, ne signifie pas nécessairement s’exposer à de terribles conséquences.

C’est simplement une mise en action, matérialisant notre volonté de nous ouvrir sur notre environnement, d’emmagasiner du savoir et d’enrichir notre personnalité.

Alors que nos peurs les plus profondes nous poussent à adopter un comportement de victime, nous devrions nous interroger sur notre pouvoir de décision et son impact sur notre existence.

Ne tendons-nous pas à respecter les individus qui osent suivre leurs rêves ?

Ne jouissons-nous pas de satisfaction au moment d’atteindre un objectif qui paraissait de prime abord inaccessible ?

Chaque risque que nous prenons renforce notre confiance en nous.

Il favorise l’auto-évaluation et la mise en lumière de nos forces et faiblesses.

Nous prenons alors conscience que nous sommes véritablement capables de prendre des décisions cruciales, dont les conséquences sont perceptibles et bénéfiques.

Plutôt que d’exclusivement nous intéresser aux éventuelles retombées négatives de nos choix à venir, nous devrions nous pencher sur l’effort ainsi formulé et la volonté de faire évoluer une situation.

Ces deux facteurs sous-tendent en effet l’adoption d’un état d’esprit motivant, déterminé à assumer ce besoin de changement dans notre existence.

En bref, non, prendre des risques n’est pas un phénomène s’inscrivant dans une logique de remise en question de notre bien-être, mais bien une condition sine qua non à notre évolution.

2. Quand notre implication prend le relais de nos doutes

Animal social, l’Homme est influencé par son environnement, ses interactions et son parcours.

À ce titre, nous avons tous nos propres interrogations et doutes vis-à-vis de l’avenir et des décisions prises.

La bonne nouvelle, c’est que nous avons pu identifier clairement notre tendance à ne pas considérer objectivement les conséquences de nos actes.

Nous savons alors que la plupart du temps, ce sont principalement les appréhensions liées à l’inconnu, plutôt que les possibles retombées d’un échec qui nous effraient.

Dans la plupart des cas, nos peurs vont bien au-delà du domaine du possible… De quoi retrouver courage avant de passer à l’action.

Application et implication seront alors les fondements de notre volonté de faire naître le changement.

Que l’on soit derrière un écran d’ordinateur, sur le terrain, dans un bureau ou dans la rue au moment de prendre des risques, c’est le fait de nous dédicacer entièrement à l’accomplissement de nos actions qui limite nos peurs inconscientes.

En restant appliqués sur ce que nous faisons, la petite boule que nous avons au ventre disparaîtra, au profit d’une volonté de dépassement de soi.

Le risque et le sentiment négatif qui l’accompagne font partie de la réflexion.

Une fois lancés dans la réalisation, ce ressenti disparaît laissant place à la fierté d’avoir fait le premier pas.

L’anxiété peut persister au début du procédé, mais elle sera bien vite éradiquée par notre concentration, permettant de ne plus nous focaliser que sur l’instant présent, la mise en place et la cristallisation de nos efforts sur le plan concret.

Cela nous offre l’opportunité de mieux nous armer pour l’avenir, d’évaluer notre potentiel à un instant T et de réfléchir sur le déroulement de notre vie.

Si prendre des risques fait peur, cela peut aussi tout changer.

On dit souvent qu’il suffit de vouloir pour pourvoir et qu’on n’a jamais rien sans rien…

Il semblerait qu’il soit temps de soumettre ces adages à l’épreuve du feu !

Qu’en est-il pour vous ? Êtes-vous du genre à prendre des risques ? Cela vous a-t-il permis d’évoluer ? N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires !


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