Nous avons tous envie de montrer notre sympathie, d’être cette personne que tout le monde estime, à qui l’on sourit, avec qui on plaisante et à qui on a envie de se confier.
Il y a dans la sympathie que l’on renvoie une part innée, qu’il est difficile de contrôler.
Elle est liée à notre physique, à notre aisance, à notre sens de l’humour, à notre dynamisme.
Mais attention à ne pas vous avouer vaincu.
Cette part est infime.
Être quelqu’un de sympathique, ça peut aussi se travailler.
Souriez, vous êtes dévisagé
Imaginez-vous un instant à quoi pourrait ressembler une personne que vous trouveriez sympathique.
Pour la majorité des gens, une personne sympathique est une personne qui sourit.
Non pas qu’une personne sympathique doive forcément être heureuse ou feindre le bonheur, mais le sourire est un geste qui incite à l’échange.
Il n’est pas que l’expression du bonheur.
Il est aussi un moyen d’entrer en communication.
Il délivre un message.
Sourire à quelqu’un, c’est lui renvoyer quelque chose de très positif, en lui montrant que l’on est heureux d’entrer en interaction avec lui.
Et soyons honnête, nous avons tendance à trouver beaucoup plus sympathiques les personnes qui flattent notre égo.
Alors, n’hésitez pas à sourire.
Pas bêtement et continuellement.
Souriez réellement aux personnes que vous êtes heureux de voir ou que vous trouvez vous-même sympathiques.
L’honnêteté suscite la sympathie
Tout le monde sans exception déteste les menteurs.
Sur le long terme, une personne sympathique est avant tout une personne honnête, en qui l’on a confiance, à qui l’on peut révéler ses plus sombres secrets tout en sachant qu’ils seront bien gardés.
Évitez les mensonges, les ragots et les messes basses.
Soyez intègres et honnêtes.
Soyez généreux
Une autre chose que tout le monde déteste, ce sont les radins.
Pas besoin forcément de donner la moitié de votre salaire aux Restos du Cœur ou de systématiquement payer toutes les tournées lorsque vous buvez un pot entre collègues, pour provoquer la sympathie.
Mais ne soyez pas cette personne près de ses sous qui recompte le moindre centime lorsqu’on lui rend la monnaie, qui ne laisse jamais de pourboire sous prétexte que le service est inclus dans le prix, qui demande à partager les frais d’essence lorsqu’il prend un autostoppeur ou qui planque ses gâteaux dans un tiroir fermé à clef de peur qu’un collègue ne les lui vole.
Soyez généreux, et surtout, faites le premier pas.
Si vous allez à la machine à café, demandez si quelqu’un veut que vous lui rapportiez quelque chose.
Lorsqu’il y a des grèves de transport, demandez à votre collègue qui vit près de chez vous s’il a besoin que vous l’ameniez au travail.
Si vous êtes en avance sur votre travail, proposez votre aide à ceux qui auraient plus de retard ou profitez-en pour vous intéresser à leur activité.
Votre sympathie ne doit pas altérer votre fierté
On dit souvent d’une personne qu’elle est « gentille » de manière presque péjorative, pour souligner le fait qu’elle n’a aucune autre qualité à offrir, qu’elle manque d’entrain, d’ambition ou d’intérêt.
Cela n’a rien à voir avec la sympathie.
Avoir de la sympathie pour quelqu’un ne signifie pas lui marcher sur les pieds.
Qui d’ailleurs oserait marcher sur les pieds de James Bond ?
Ne vous rabaissez surtout pas pour faire plaisir aux autres.
Ils ne vous trouveront pas plus sympathique pour autant.
Peut-être même qu’ils vous mépriseront.
Être sympathique ne signifie pas être faible ou soumis.
Restez droit dans vos bottes
La sympathie que vous renvoyez aux autres passe par votre honnêteté, votre intégrité et votre fiabilité.
Ne soyez pas une girouette qui changerait d’opinion en fonction des tendances, en fonction de ce que les gens pensent ou croient.
On peut trouver quelqu’un très sympathique sans pour autant être toujours d’accord avec lui.
La plupart des gens aiment les personnes qui ont une vision du monde, une passion, une manière bien à elles de voir les choses.
Les personnes sans opinion fixe n’inspirent que très peu de sympathie sur le long terme.
Apprenez à écouter
Si vous voulez que l’on éprouve de la sympathie à votre égard, ne vous mettez surtout pas sans cesse en avant.
Soyez le plus possible à l’écoute de ce que les autres ont à vous dire, de ce qu’ils ressentent et des problèmes qu’ils rencontrent.
Pas besoin de leur trouver des solutions, juste de leur offrir une oreille attentive.
La plupart des gens n’éprouvent que très peu de sympathie pour les nombrilistes, ceux et celles qui passent leur journée à parler de leur personne et à se regarder dans le miroir sans se préoccuper du monde qui les entoure.
Ils peuvent parfois provoquer de la curiosité, de la fascination ou de la jalousie, mais rarement de la sympathie.
Et pour cause, l’être humain aime généralement être flatté, être compris, être considéré.
Être à l’écoute des autres dans nos sociétés très individualistes vous offrira un avantage certain.
Mais ne soyez pas borné
Si avoir sa propre manière de voir le monde fait de vous une personne plus sympathique, imposer votre vision des choses a l’effet inverse.
L’élément qui fera toute la différence entre une personne qui inspire la sympathie et tous les autres sera souvent son tact, sa capacité à débattre sereinement, à accepter que l’on pense différemment de lui.
Essayez d’intégrer le point de vue de l’autre lorsque vous discutez.
Apprenez de vos interlocuteurs et de vos détracteurs, et surtout, sachez reconnaître vos erreurs.
La fierté ne vaut rien sans une once d’honnêteté intellectuelle.
Car en réalité, dégager de la sympathie, c’est avant tout être vrai.
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