Trouver de bons sujets de conversation à n’importe quelle situation

L’habilité à développer un dialogue, à entretenir une discussion en sachant jongler avec différents sujets de conversation est une qualité primordiale dans la définition d’une personnalité relationnelle contemporaine.

Nous l’avons déjà statué, nous évoluons dans un environnement fait d’interactions.

À ce titre, la reconnaissance sociale passe par une démonstration de notre capacité d’adaptation, de compréhension et de participation aux échanges s’y déroulant.

Pour la plupart des individus, ce n’est d’ailleurs pas la volonté d’intégration qui est à remettre en cause, mais plutôt l’assimilation des moyens de la matérialiser : le manque de confiance en soi pousse souvent à se cacher derrière une faible imagination (« je ne sais pas quoi dire ») ou propension à s’affirmer (« tout le monde se moque de ce que je pourrais dire »).

Savoir dénicher des sujets inédits de conversation, que cela soit avec des personnes à peine rencontrées, avec des amis de longue date ou lors de situations requérant la démonstration de notre intelligence sociale (entretien d’embauche, arrivée dans une nouvelle communauté…), c’est s’assurer une certaine crédibilité.

Si nous pouvons discuter de tout et de rien, nous passons pour des des êtres intéressants, à la vie bien remplie et notre légitimité à prendre la parole n’est dès lors pas remise en cause.

La capacité à repérer des sujets de conversations aussi divers que variés, c’est donc une preuve matérielle de notre volonté d’interagir, de notre habileté relationnelle.

Mais alors comment ? Comment trouver des sujets de conversation captivants ?

1. Trouver des sujets de discussion en mettant nos passions en relief

Nous avons tous des thèmes ou des activités qui nous passionnent, qui nous transcendent.

Sans la peur du regard de l’autre, nous pourrions sans doute en parler pendant des heures, sans interruption.

Ces sujets de conversation sont de bons sujets.

Ils transmettent votre énergie, votre véracité et votre amour, comme nous l’avons expliqué dans l’article s’attachant à donner des pistes quant au développement de votre sociabilité.

S’ils ne vous viennent pas naturellement à l’esprit, le moyen le plus simple de les mettre à jour reste d’en faire une liste matérielle.

Après un léger brainstorming, vous serez en mesure de délimiter les sujets de conversation sur lesquels vous pourrez aisément rebondir, voire aborder des inconnus.

Comme vous le savez, j’ai récemment dû suivre des cours de suédois, afin de pouvoir m’intégrer en Scandinavie. Et qui dit école, dit nécessairement rencontres et développement d’affinités.

J’étais le seul Français de ma section, dans un grand mélange allant d’Indiens aux Irlandais en passant par des Chinois ou Colombiens.

Pas évident à première vue de trouver des sujets de conversation pour développer des échanges.

Je me suis donc focalisé sur les thèmes que je « maîtrisais » et qui pourraient mettre à jour un intérêt pluriculturel : la cuisine, le vin, le sport.

Ces sujets de conversation une fois identifiés, il m’a suffi d’approcher mes camarades et de les interroger sur les différences existantes entre nos cultures respectives.

Tout cela pour en revenir à vous : animer une conversation n’est pas fondamentalement difficile.

C’est la peur de développer l’échange qui vous pousse parfois à ne pas tenter de vous extérioriser.

2. L’écoute comme principal outil pour puiser la matière des conversations

La principale qualité permettant de développer un relationnel fort et de renforcer un statut d’interlocuteur crédible et légitime, c’est sans conteste l’écoute.

Cette dernière est un outil permettant l’identification des besoins et des intérêts de nos interlocuteurs.

Dans le cadre de la recherche de nouvelles idées de discussion afin d’entretenir un échange, l’écoute permet de cerner la personne nous faisant face et de pouvoir rebondir sur ses dires en nous basant sur ses expériences, et son ressenti.

L’écoute favorise certes une mise en retrait, en ce que notre interlocuteur devient le « sujet d’analyse », mais elle rend envisageable aussi une comparaison et démontre une faculté d’empathie.

Pour que l’écoute permette effectivement de mettre en relief de potentiels thèmes de conversation, il vous suffit de poser des questions ouvertes (dont la réponse ne sera ni oui ni non).

Les réponses ainsi formulées vous serviront d’éléments pour continuer l’échange et développer une certaine affinité.

Ainsi, vous ne demanderez jamais à une personne si elle aime voyager, mais plutôt quels sont les voyages qui ont transformé sa vie ou qu’elle ne peut oublier.

La mention du pays ou de la région pourra vous ouvrir un nouveau champ de possibles sujets de conversation, en abordant vos expériences personnelles, le climat, la géopolitique, l’histoire, la religion… en rapport avec cet endroit.

Pour savoir comment entretenir une interaction, et donc prolonger la conversation, il semblerait donc qu’il faille endiguer la propension à se mettre en avant, pour laisser l’opportunité à nos interlocuteurs de partager leur opinion avant d’y répondre.

Notez aussi qu’une trop forte tendance à toujours tout ramener à votre propre personne serait considérée comme une matérialisation de votre arrogance et par conséquent assimilée à un manque de respect, ce qui nuirait à la légitimité de vos dires.

3. Alimenter la conversation grâce à la méthode du « lâcher-prise »

Lors d’une discussion, notamment avec des inconnus, c’est la peur du jugement, le manque de confiance en soi et le refus d’une affirmation personnelle trop manifeste qui nous pousse à limiter les sujets de conversation.

Cela ne réside pas dans un manque d’imagination ou d’originalité, mais plutôt dans une projection peu objective : nous craignons le conflit, le désaccord, la remise en cause de l’échange et donc de nos capacités relationnelles.

La méthode du « lâcher-prise » s’érige contre cette subjectivité évidente. Elle consiste en la formulation des idées qui vous passent par la tête, sans même (trop) réfléchir à leur portée.

Essayez donc de dire tout simplement ce que vous avez sur le cœur, en évitant de vous censurer.

Cela réaffirmera votre sincérité et vous permettra de réaliser que la tolérance de vos interlocuteurs est en réalité bien plus élevée que vous ne le pensez, et votre conversation ne s’en trouvera que plus intéressante.

4. susciter la discussion grâce à l’observation

Au même titre que l’écoute, l’observation peut vous permettre de trouver des sujets de conversation de manière aisée.

L’apparence d’une personneles indices vestimentairesla communication non verbale… autant de diffuseurs de valeurs qui vous permettent de rattacher un individu à un groupe social ou d’en déduire le mode de fonctionnement.

Des symboles les plus évidents, comme les signes ostentatoires d’appartenance religieuse, ou les marques extérieures de richesse, à l’état psychologique (stress, ouverture d’esprit, tout cela est traduit par le langage corporel), vous pourrez facilement « identifier » votre interlocuteur et ainsi orienter vos sujets de conversation pour entretenir son intérêt.

L’observation aura aussi pour avantage de vous éviter de faire de faux pas et d’aborder des questions potentiellement créatrices de conflits (la piste religieuse est toujours sensible, gardez cela à l’esprit).

Il vous reviendra donc d’adapter votre discours selon vos interlocuteurs et de formuler des sujets de conversation adaptés à l’image qu’ils renvoient.

Comme vous le voyez, l’identification de sujets de conversation n’est pas fondamentalement problématique.

C’est en réalité le challenge psychologique reposant sur la capacité d’ouverture et de partage qui semble pouvoir freiner notre aptitude à partager notre ressenti avec le reste de notre environnement.

Je vous invite donc à coupler la lecture de cet article avec des thèmes plus généraux comme la confiance en soi, l’affirmation personnelle et le regard des autres.

Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à partager avec les autres lecteurs, via les commentaires, vos méthodes personnelles pour trouver des sujets de conversation et ainsi démontrer vos capacités relationnelles.


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