La connaissance de soi : votre croisade vers l’épanouissement personnel

« Connais-toi toi-même » disait Socrate.

Une simple phrase, dont le sens a évolué, mais qui résonne aujourd’hui comme un des fondements du développement personnel.

Si à l’époque de la Grèce Antique ce précepte faisait référence à la nécessité de démontrer son humilité face aux Dieux, c’est la mise en valeur d’autres dispositions psychologiques que nous aborderons à travers cet article : l’objectivité et la connaissance de soi (qui vont évidemment de pair).

Mais qu’est-ce dans le fond, la connaissance de soi ?

Un moyen de reconnaître ses forces et ses faiblesses ? D’identifier et d’analyser les émotions qui nous détruisent ou nous font grandir ? Un moyen d’être véritablement en adéquation avec sa propre psychologie, ses besoins, ses désirs…?

Un peu de tout cela à la fois.

La connaissance de soi, c’est un des terrains les plus favorables à la définition d’objectifs et à la réalisation personnelle.

C’est le critère qui mène à la liberté, à la remise en cause du regard d’autrui et à un renforcement de la confiance qui nous habite.

En fait, la connaissance de soi, c’est l’acceptation de qui nous sommes et le fait de jouer de cette définition pour avancer dans la vie, sans se baser uniquement sur les attentes environnementales qui reposent sur nos épaules.

Cette disposition psychologique une fois mise en lumière, le plus gros reste à faire : travailler sur une meilleure connaissance de soi, sur une objectivité qui nous permettra de nous épanouir dans notre vie de tous les jours.

1. La connaissance de soi n’a rien de compliqué

Dans les faits, développer la connaissance de soi reste un mécanisme très simple à mettre en place.

Et c’est d’ailleurs tant mieux, au vu de toutes les autres dispositions psychologiques qui peuvent éprouver notre estime personnelle.

L’introspection est alors votre meilleure arme. Elle vous permettra de rester focalisé sur les pensées, les sentiments et les valeurs qui motivent chacune de vos actions.

Ceci étant établi, la connaissance de soi reste un réflexe que nous n’utilisons que trop rarement.

C’est le plus souvent pour formuler des choix importants que nous faisons appel à notre conscience : un engagement (amoureux, professionnel, financier), un changement de vie (déménagement, séparation, définition de nouveaux objectifs…), un évènement grave ou lourd de conséquences (naissance, décès, licenciement…).

La connaissance de soi est alors le facteur qui traduit l’écart plus ou moins important (et l’effet) entre différentes situations et le contrôle personnel dont on dispose : agissons-nous en toute cohérence, en restant vrais envers nous-mêmes, ou sommes-nous sujets à des pressions, des manipulations qui émaneraient de notre environnement ?

La connaissance de soi, adoptée quotidiennement, devrait nous permettre de ne plus recommencer nos erreurs, d’apprendre de ces dernières et donc de percevoir l’échec comme une source d’apprentissage en ce qu’il permet d’en identifier raisons et conséquences…

C’est dans les faits encore trop peu souvent le cas, car l’individu se base sur les jugements extérieurs, l’idéal collectif pour se construire.

2. Pourquoi devoir placer la connaissance de soi au cœur du processus décisionnaire?

Au diable les préjugés qui voudraient qu’inclure la notion de gains et de bénéfices personnels dans l’orientation de vos choix fasse de vous une personne égoïste.

Il est évident que vous devez vivre votre vie pleinement, en faisant de votre psychologie et de votre personnalité les centres gravitationnels de la définition de vos objectifs.

Et puis rien n’empêche de faire cela en respectant le reste de votre sphère relationnelle, alors pourquoi se fier aux exigences externes ?

Pourquoi vouloir entrer dans un moule qui ne vous permettra pas de vous épanouir comme VOUS l’entendez ?

La connaissance de soi, c’est cette disposition toute simple qui vous évitera de vous tirer une balle dans le pied, qui vous permettra de trouver l’apaisement psychologique et de sereinement faire vos choix.

À côté de cela, les retombées sont innombrables.

– Connaissance de soi et motivation : identifier vos objectifs sur le long terme vous permet de garder votre concentration, d’apprécier le mécanisme de la réalisation d’une tâche, qu’elle soit professionnelle ou personnelle.

Cela vous amène à limiter les pertes de focus et renforce l’efficacité et la cohérence de vos choix.

En gardant à l’esprit les retombées futures, votre motivation restera intacte et la procrastination un vilain souvenir.

– Connaissance de soi et ouverture d’esprit : tendre vers une affirmation personnelle et l’apparition de la satisfaction permet de relativiser les ressentis négatifs et les peurs qui nous habitent.

Une psychologie apaisée, amenant nécessairement l’optimisme, voici un bon argument à opposer à ceux qui penseraient que la connaissance de soi favorise l’égocentrisme.

– Connaissance de soi et prise de décision : c’est en réfléchissant sur une définition personnelle de votre identité que vous pourrez mettre en lumière vos forces et vos faiblesses.

Cela conduira à renforcer votre objectivité personnelle et donc à effectuer des choix vous permettant une certaine affirmation personnelle.

– Connaissance de soi et stress : la prise de conscience et l’identification de ses besoins personnels permettent de lutter contre le stress en ce que chaque action à pour vocation de vous permettre de tendre vers l’apaisement psychologique.

– Connaissance de soi et remise en cause des pressions environnementales : une meilleure définition de vos réels besoins, de vos rêves, permet de courir après ces derniers pour les voir se réaliser plutôt que de suivre un itinéraire tout tracé qu’on vous a préparé.

Il vous revient de découvrir votre passion et de favoriser sa mise en pratique, quoi que puissent en penser les autres membres de votre sphère relationnelle.

3. La connaissance de soi, le muscle du bonheur?

À ce stade, on est en droit de se demander comment concrètement s’adonner à l’introspection permettant une meilleure connaissance de soi.

Rien de plus simple, en vérité : il vous suffit de prendre un peu de temps, dans le confort de votre habitation, pour réfléchir à ce que vous voulez améliorer dans votre vie.

Des grandes questions philosophiques, comme « que faire de mon existence », aux plus petits détails (et si je faisais du sport ?) seront à prendre en compte dans votre définition personnelle d’objectifs.

Ces derniers mis à jour, il ne vous sera pas difficile d’évoluer au quotidien en restant à l’écoute de vos sentiments et de vos pensées.

Bien sûr, pour plus d’efficacité, il vous faudra adopter un esprit critique qui vous permettra d’identifier vos mauvais réflexes ou mauvaises habitudes qui parasitent encore la matérialisation de votre bonheur.

En réalité, la connaissance de soi est un processus lent, quotidien, naturel.

Pour vous lancer dans une réflexion efficace, il vous suffira donc de rester à l’écoute de votre psychologie et de commencer à penser… à vous !


Publié

dans

par

Étiquettes :

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *